L’ouverture des Rencontres de la Photographie annuelle à Arles aura lieu à partir du 4 juillet. De nombreux artistes établis et émergents y seront exposés. Jetons un coup d'œil à certaines des différentes catégories et artistes.


Dans l&#39;introduction de Christoph Wiesner, il explique &ldquo;Loin d&rsquo;envisager une tabula rasa nous invitant &agrave; rompre avec ce temps en suspens induit par la pand&eacute;mie, il a fallu ensuite r&eacute;fl&eacute;chir &agrave; actualiser un h&eacute;ritage, celui de l&rsquo;&eacute;dition de 2020 construite par Sam Stourdz&eacute; autour du th&egrave;me de la r&eacute;sistance, de cette photographie qui, selon ses mots, &laquo; se dresse, s&rsquo;oppose, d&eacute;nonce [&hellip;] r&eacute;-enchante&rdquo;.

Photo: Instagram @artatberlin, Rotimi Fani-Kayode, Sans titre, 1985

Dans la cat&eacute;gorie Identit&eacute;s / Fluidit&eacute;, l&#39;une des expositions s&#39;appelle &ldquo;Masculinit&eacute;s&rdquo; et &ldquo;cette exposition majeure &eacute;tudie la mani&egrave;re dont la masculinit&eacute; a &eacute;t&eacute; cod&eacute;e, interpr&eacute;t&eacute;e et construite socialement des ann&eacute;es 1960 jusqu&rsquo;&agrave; aujourd&rsquo;hui, par le biais du cin&eacute;ma et de la photographie.&rdquo; Des photographes tels que Rotimi Fani-Kayode, Catherine Opie, Karlheinz Weinberger, Adi Nes et Karen Knorr sont en vedette. Alona Pardo est la commissaire de l&#39;exposition.&nbsp;

Photo: Instagram @artadia

Dans le cadre du Prix de la d&eacute;couverte Louis Roederer, l&#39;une des exposantes est Farah Al Qasimi avec&nbsp;son exposition &ldquo;Mirages de la vie&rdquo;. &ldquo;Avec humour et au moyen d&rsquo;un usage subtil et audacieux des couleurs, Al Qasimi nous conduit dans des int&eacute;rieurs typiques de la classe bourgeoise de son pays d&rsquo;origine, les &Eacute;mirats arabes unis. Les &eacute;l&eacute;ments de d&eacute;coration traditionnels y c&ocirc;toient les objets utilitaires modernes, l&rsquo;usage familier se fond dans la repr&eacute;sentation sociale, l&rsquo;esth&eacute;tique propre au golfe Persique se m&ecirc;le &agrave; celle h&eacute;rit&eacute;e du colonialisme.&rdquo;

Photo Instagram @sabineweissphotographer

L&#39;une des expositions sera du travail de Sabine Weiss qui a 96 ans. &quot;La r&eacute;trospective in&eacute;dite, pr&eacute;sent&eacute;e dans la chapelle du Museon Arlaten r&eacute;cemment restaur&eacute;e, met en lumi&egrave;re les dominantes d&rsquo;une &oelig;uvre en constante sympathie avec l&rsquo;&ecirc;tre humain, en m&ecirc;me temps que les &agrave;-c&ocirc;t&eacute;s du m&eacute;tier de photographe. Reportage, illustration, mode, publicit&eacute;, portraits d&rsquo;artistes, travail personnel : Sabine Weiss a abord&eacute; tous les domaines de la photographie comme un d&eacute;fi, un pr&eacute;texte de rencontres et de voyages, une fa&ccedil;on de vivre et un mode d&rsquo;expression de soi. &quot;

Il existe de nombreuses autres cat&eacute;gories et expositions que vous pouvez trouver <a href="https://www.rencontres-arles.com/en/expositions">ici</a>. Le programme se d&eacute;roule jusqu&#39;au 26 septembre.&nbsp;

Arles: Les Rencontres de la Photographie 2021

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